Approche Thérapeutique
Ensemble, nous observerons vos besoins, vos nécessités et vos envies.
Nous accueillerons vos ressentis, vos émotions et vos sentiments.
Nous éviterons les jugements et la désignation simpliste de "coupables".
Nous explorerons les meilleures façons de (re-) construire une harmonie, un apaisement, un espace satisfaisant pour votre quotidien.
Dans une atmosphère bienveillante et respectueuse, avec transparence et authenticité, nous chercherons des pistes équitables vers des solutions adéquates qui vous correspondent.
Thérapie de couple
Vivre à deux est un défi. La vie en couple à court ou long terme, implique de rencontrer beaucoup de situations imprévues et de multiples traversées émotionnelles. L’amour comporte à certains moments le désamour. L’ajustement avec l’autre est sans cesse à redessiner, de même que l’alignement avec soi-même, perturbé par la relation à deux.
La conception même de l’amour peut être très différente d’une personne à une autre. Souvent, le début de l’histoire d’amour a occulté ces dissemblances. On découvre que l’autre n’est pas tout-à-fait tel qu’on l’avait rêvé. Hétéro ou homo, la relation de couple nécessite des remises en question régulières.
Nos histoires familiales respectives, ancrées en nous, peuvent provoquer des échos inattendus. Les systèmes de chacun s’interconnectent et peuvent provoquer des frustrations, des distorsions, des dysfonctionnements.
Quelquefois, la séparation peut apparaître comme une sorte de libération. Mais le changement inquiète. Comment savoir quelle est la meilleure décision ? Comment respecter l’autre sans se nier ? Comment ne pas répéter le même jeu relationnel dans la relation suivante ?
La thérapie de couple peut aider à y voir plus clair, à accueillir les émotions de chacun, à décoder les tensions, à redéfinir les besoins et les envies respectives, à modifier la dynamique relationnelle, à (re)développer la communication, à envisager paisiblement des décisions salutaires, à repartir ensemble d’un pas mieux ajusté...
Thérapie familiale
L'approche systémique considère les individus comme faisant partie d'un, voire de plusieurs systèmes. Elle vise à comprendre la souffrance en la plaçant dans le contexte dans lequel évoluent les consultants.
Depuis la naissance, notre comportement est influencé par les autres et influence celui des autres. L’histoire globale de la famille a son importance. Parfois des transmissions, des loyautés (conscientes ou non) interfèrent dans nos ressentis, nos points de vue et nos agissements.
Il ne s’agit pas de trouver un coupable à la souffrance exprimée, mais de mettre à jour les rouages qui peuvent conduire à l’une ou l’autre impasse. Ensuite, nous pouvons chercher ensemble une autre façon d’agir. Chaque membre de la famille doit être entendu et compris dans le cadre général du fonctionnement familial et pas isolément.
Grégory Bateson disait : « l’important n’est pas qui fait quoi à qui, mais que font-ils ensemble ? »
Pour le thérapeute systémicien la bienveillance, l’écoute active, l’empathie et l’absence de jugement sont des éléments essentiels.
Psychodrame
Thérapie par le jeu
Dans nos interactions affectives, sociales, professionnelles, la position de chacun est en partie influencée par celle de l’autre. Le psychodrame nous donne l’occasion d’explorer une situation par le jeu. Les différents rôles sont joués avec spontanéité.
En expérimentant, on explore le vécu de chacun. En revenant ensuite à soi, on comprend mieux nos difficultés et nos émotions. Cette expérience est créatrice et innovante. Elle peut nous aider à développer notre conscience, élucider, délier ou réajuster certaines situations, à répondre à nos besoins.
Utilisé abusivement par les médias, le terme "psychodrame" est souvent investi d’un contenu émotionnel péjoratif. Ce mot possède une signification très constructive lorsqu’il s’agit du travail thérapeutique.
Il vient de "psycho" = "âme", et de "drama" = "action"
Énergie retrouvée
Le psychodrame peut aider à retrouver notre énergie créatrice et à nous rendre une liberté d’action. Jouer dans un cadre protégé permet de réactiver des sentiments qui nous appartiennent, que nous taisons ou essayons de taire dans notre vie quotidienne. Il arrive qu’un protagoniste vive un problème avec une telle intensité que les mots ne suffisent plus.
La thérapie psychodramatique permet un processus de changement sans cesse relancé par le jeu des autres et notre propre jeu.
Genèse et origine
Le créateur du psychodrame est le Dr Jacob Lévy Moreno (1892-1974), le premier à utiliser l’improvisation dramatique à des fins psychologiques. Moreno découvre que le jeu dramatique peut aider certains participants à prendre conscience de difficultés psychologiques personnelles, puis à s’en dégager. En 1925, il développe le psychodrame aux États-Unis, montrant son utilité thérapeutique et son intérêt pour la résolution des conflits humains et l’amélioration des rapports sociaux.
Faciliter l’intelligence collective
Le but du psychodrame est d’inciter les personnes désireuses d’un changement personnel profond de manifester ce qu’elles ressentent, de s’exprimer d’une façon plus libre et plus significative qu’elles ne le font dans la vie quotidienne. L’objectif thérapeutique du psychodrame est le développement de notre potentiel créateur, le recouvrement de la spontanéité naturelle – qui consiste en une réponse nouvelle à une situation ancienne. Cela permet d’éviter la répétition d’un processus où l’on reste bloqué dans un rôle figé et de donner une réponse adéquate à une nouvelle situation.
Au lieu de seulement parler des difficultés : on agit, on parle, on vit.
« Cette technique inspirera à Anne Ancelin Schützenberger : « le psychodrame triadique ». « Triadique » parce que placé sous les auspices de Jakob Levy Moreno (M), Kurt Lewin (L) et Sigmund Freud (F). Cette forme de psychodrame sera désormais sa marque de fabrique, détournant le célèbre sigle des idéologues de la libération des femmes (MLF). Elle est considérée comme la représentante en France du psychodrame morénien. Anne Ancelin Schützenberger est aussi fondatrice de la Psychogénéalogie, qui utilise le psychodrame dans la mise en scène de problèmes familiaux. »
(Michel Laxenaire, extraits de la Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe 2019/2)
Psychogénéalogie
Réappropriation positive de notre histoire
Dans chaque famille, les événements vécus laissent des traces au fil des ans et des générations. Les différents traumatismes, conflits, secrets et/ou maladies inscrivent des liens transgénérationnels.
Crée par Anne Ancelin Schutzenberger, enseignée en Belgique notamment par Marie-Madeleine Nyssens (Bruxelles), la psychogénéalogie est donc un héritage invisible qui vient de notre histoire. Elle nous relie à nos ressources familiales, conscientes ou non. Elle peut nous permettre de nous débarrasser de "loyautés familiales inconscientes". Ce sont des sentiments, des attitudes, des comportements que nous "héritons" de nos ancêtres et que nous maintenons, souvent bien malgré nous.
Par différentes approches (psychodrame, hypnose, art-thérapie, …), nous pouvons couper les liens toxiques et aller rechercher les forces positives de vie présentes chez nos ancêtres.
Nous pouvons guérir de ces blessures familiales, nous détacher de ce qui ne nous appartient pas, retrouver notre essence propre et nous réapproprier notre histoire personnelle.
Réflexion : Théâtre et Thérapie
Théâtre et thérapie : associer ces deux concepts nécessite d’immenses précautions et beaucoup de sagesse. Dans notre monde où toutes les formes de limites s’enchevêtrent et se brouillent, la confusion des rôles règne allègrement. Pour quelques gens de théâtre, l’association interprétation et psychologie peut parfois revêtir un caractère malsain de pseudo thérapie et virer vers un cocktail de manipulation, de voyeurisme et/ou de perversité.
Il existe hélas, dans certains groupes de théâtre, des apprentis sorciers habiles à allumer des mèches qu’ils ne peuvent éteindre, à provoquer des émotions qu’ils ne peuvent endiguer, à bouleverser des vies qu’ils ne peuvent apaiser ! Comportement inconscient, irresponsable et dangereux dont j’ai toujours voulu me dissocier. Par simple éthique, le metteur en scène ou professeur de théâtre n’a pas le droit à ces amalgames.
Il peut arriver que le comédien appelle ce type de comportement, mais qu’importe : la déontologie du directeur d’acteur doit rester inflexible. Bien sûr, tout interprète peut un jour ou l’autre être plus ou moins sujet à cette confusion. Bien sûr, les comédiens profitent fréquemment de l’art dramatique pour étayer leur évolution personnelle. Tant mieux pour eux : tous les arts offrent leur participation au développement de l’être humain.
Bien sûr, le jeu en général et le jeu théâtral en particulier possèdent une dimension épique propice à la catharsis. Il est cependant indispensable de conserver à l’esprit l’essentiel : rappeler aux comédiens qu’un metteur en scène n’est pas un thérapeute, et aux directeurs d’acteurs que s’il est facile de provoquer des "réactions théâtrales", l’accompagnement des personnes dans la gestion de leurs émotions est un métier : celui de thérapeute. D’autre part, si l’interprétation théâtrale peut parfois participer à l’évolution personnelle, ce processus ne peut s’accomplir que dans les limites strictes de la libre volonté de l’interprète.
Il est impératif que l’acteur fasse toujours, hors scène, pleinement la différence entre "qui il est" et "le rôle qu’il joue". Ce faisant, il élabore toujours mieux sa construction personnelle. Cette mise à distance demeure indispensable à l’équilibre personnel et au bien-être de l’individu. L’absence de recul s’annonce généralement catastrophique. Il a existé des cas de fakirs se suicidant en scène parce qu’ils finissaient par croire à leur propre immunité ! Et les exemples de comédiens "perdus", noyés ou dilués dans leur personnage ne sont malheureusement pas très exceptionnels.
Conduit par des praticiens spécialistes, le « jeu psychodramatique », lui, utilise la théâtralisation comme un outil pour le travail thérapeutique d’évolution personnelle. Bien entendu, les participants choisissent cette façon de travailler. Trouvaille de Jacob Lévy Moreno (1892-1974), le psychodrame peut être un moyen pour l’Humain de modifier son attitude face au monde (intérieure et extérieure), de ré envisager ses croyances, ses limites, de repenser son identité ou ses positions par rapport aux circonstances.
Travailler sur ses émotions peut souvent être une chance. Cependant, le métier de comédien exige un équilibre mental solide, car sans cesse malmené. Quant aux théâtreux qui jouent aux psys sorciers, ils sont à éviter.
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